Izumo à vélo – découverte de la ville au printemps
Il est facile de prendre pour acquis les sites historiques et paysages d’une ville lorsque l’on y travaille. Une journée à vélo en partant de la gare d’Izumo-shi pour aller visiter le grand sanctuaire Izumo Taisha (mais pas seulement !), fut l’occasion pour nous de redécouvrir ce mélange de nature et de culture qui fait d’Izumo un endroit unique.
Notre voyage commence au parking Est de la gare d’Izumo-shi. Louer un vélo est simple : il vous suffit d’être muni de votre passeport ou carte de résident, d’avoir l’adresse de l’endroit où vous séjournez et un numéro pour vous joinre. N’oubliez pas ces éléments avant de vous mettre en route et vous pourrez remplir sans souci le document de location. Après avoir rempli un seul formulaire pour notre petit groupe, nous voilà prêtes à prendre la route !
On quitte le parking déjà sur nos vélos, direction les premières étapes de la journée : cerisiers en fleurs et petit-déjeuner !
Jill : J’étais un peu nerveuse car c’était la première fois que je prévoyais un aussi long parcours, mais le fait que nos vélos de location soient équipés d’assistance électrique me rassurait déjà.
Juste à côté du bâtiment Izumo Shimin Kaikan se trouve un petit parc bordé de cerisiers. Nous nous y sommes arrêtées brièvement pour jeter un dernier coup d’œil à notre itinéraire et prendre quelques photos sous l’adorable duvet rose des arbres.
Izumo peut sembler petite, surtout quand on y vit, mais elle est en fait très vaste et constituée d’une multitude de quartiers différents. Nous avons fini par quitter la piste cyclable longeant la rivière Takasegawa, pour tourner dans une rue résidentielle du quartier Matsuyorishimo.
Jill : Une atmosphère qui m’était totalement nouvelle : de grandes maisons avec jardin, des toitures de tuiles rouges et des bâtiments de briques rouges. Un paysage contrastant en tous points avec le petit immeuble sans espace vert dans lequel j’habite à dix minutes de là.
La route suivante nous mène dans un labyrinthe de rizières et de vignobles. Quelque part au milieu de tout ça se trouve Rhubarb, une boulangerie au levain naturel. On se retrouve d’un coup entouré de verdure, et pédaler dans ces petites allées étroites entre les champs est déjà une aventure en soi.
Avec son petit jardin à l’entrée, Rhubarb est un lieu sans prétention, mais où on se sent tout de suite à l’aise. Comme si l’on rendait visite à des amis. A l’intérieur, une table centrale et un étal longeant le mur débordent de pains sucrés et salés, croissants, brioches, baguettes et autres délicieuses spécialités. Après avoir rempli nos plateaux de bonnes choses, nous avons commandé un café à la caisse et nous sommes installées à une petite table dans la partie surélevée en tatamis. Un moment privilégié, où pendant que nous goûtions tranquillement à nos petits pains, nous pouvions également observer le boulanger à l’ouvrage près de ses fourneaux.
Après avoir fait le plein d’énergie et de caféine, nous voilà de nouveau sur nos vélos. Bien que la route soit toute droite jusqu’à Izumo Taisha, il était difficile de ne pas être tenté de s’arrêter à plusieurs endroits. Petite séance photo sous les cerisiers d’un parc en bord de route, avec un bref stop devant la résidence Izumo Cultural Heritage Museum (musée de l’héritage culturel d’Izumo). Le musée était malheureusement fermé ce jour-là (comme chaque lundi), mais cela ne nous a pas empêché de profiter du cadre alentour, auquel les bâtiments traditionnels ajoutent une atmosphère très appaisante.
Camila : Je suis déjà venue ici un bon nombre de fois, mais ce jour-là j’ai réalisé pour la première fois que la statue du dragon à huit têtes Orochi était en fait une fontaine !
Tanja : J’ai adoré la fontaine Orochi sur le parking du musée. C’était l’occasion de remplir ma gourde à mi-parcours et d’admirer la légendaire créature : d’une des gueules de ce dragon à huit têtes s’écoule l’eau potable, un robinet très classe. Un jour de forte chaleur, une pause rafraîchissante ici doit être bien agréable !
Cette petite pause finie, nous reprenons la route pour arriver (enfin !) à notre destination suivante, le grand sanctuaire Izumo Taisha ! Avant de nous diriger vers les bâtiments principaux du sanctuaire, nous prenons le temps d’explorer les jardins et l’étang près de l’entrée.
Jill : Je n’avais jamais vu le sanctuaire pendant la floraison des cerisiers : le rose pâle complémentait naturellement le vert des jeunes pousses d’arbres et de la mousse sur les statues, j’avais face à moi l’incarnation du printemps.
Même les carpes de l’étang semblaient plus amicales que d’ordinaire.
Nous avons ensuite préparé nos pièces pour les offrandes et nous sommes dirigées vers les sanctuaires. Après un petit rappel sur la marche à suivre pour faire une prière à Izumo Taisha (jeter la pièce, s’incliner deux fois, taper quatre fois dans ses mains et s’incliner une fois), nous avons suivi le parcours classique. Une première prière au haiden, puis une à l’énorme et imposant honden. Pendant que nous faisions le tour, nous avons pris le temps d’observer les petites statues de lapins derrière le honden, qui semblent révérer l’immense sanctuaire devant elles.
Jill : J’ai pris l’habitude de laisser une pièce en offrande à ces statues lors de mes visites, car après tout, ces petits lapins pourraient bien être des dieux eux aussi.
Pour clôturer notre visite d’Izumo Taisha nous passons par le kaguraden, dont la corde sacrée est tellement imposante qu’il fait presque peur de rester en dessous. Nous retenons notre souffle sous ce géant le temps d’une photo, tandi qu’un couple en kimono de mariage prend également la pose à quelques pas de nous. Izumo Taisha n’est pas une simple destination touristique, c’est un site sacré emprunt d’une forte signification, au point qu’elle pousse certaines personnes à venir célébrer ici les moments importants de leur vie. Se marier à Izumo Taisha c’est montrer l’importance que l’on accorde au dieu qui vit ici, Okuninushi no Okami. Dieu des rencontres, il est celui qui fait ou défait les liens qui unissent les êtres. Connaître une belle histoire d’amour et faire les bonnes rencontres pour le travail, voilà deux motifs qui attirent au sanctuaire de nombreux visiteurs.
Après notre tour d’Izumo Taisha, nous sommes allées explorer le chemin menant à l’est à partir du portique torii en bronze. Nous voilà maintenant à Kitajima Kokusôkan, un sanctuaire quelque peu particulier, mais très beau. Malgré la présence d’objets indiquant qu’il s’agit d’un lieu shintoïste (portique torii, cordes sacrées shimenawa, papier décoratif shide), cet établissement religieux ne relève pas exactement du shintoïsme. Il est consacré à Izumo-kyô, une organisation religieuse basée sur le shintoïsme qui considère Okuninushi comme sa divinité centrale. La famille Kitajima, qui administrait autrefois la province d’Izumo, est à la tête de ce sanctuaire et a conservé la connaissance et la pratique des rituels ancestraux propres à cette religion. Vous pouvez prier au shinden comme vous le feriez à Izumo Taisha (on s’incline deux fois, on tappe quatre fois dans ses mains et on s’incline une fois) et en observer directement l’intérieur lorsque vous vous trouvez sous la bannière violette parée du blason de la famille Kitajima.
Avec son bassin en forme de cœur surplombé d’une cascade naturelle et jalonné d’élégants pins et palmiers, le jardin de Kitajima Kokusôkan est idyllique. Deux petits sanctuaires se trouvent sur des îlots, auxquels on accède par de petits ponts. Un bon nombre de carpes et de tortues vivent dans ce bassin, d’où le nom de la cascade : Kame no O no Taki (la cascade Queue-de-Tortue). En nous approchant du bassin, nous remarquons une tortue en train de prendre un bain de soleil sur un rocher face à la cascade. Elle avait presque l’air fier, comme si elle savait bien que cette cascade était nommée d’après elle. Etant donné que le shintoïsme et les sectes qui lui sont liées sont des religions animistes, il nous a semblé naturel de prendre le temps de communier avec cette tortue et cette belle nature environnante.
L’heure du déjeuner venue, nous sommes allées au Sanbe Burger pour un savoureux repas composé de produits locaux. Nous avons toutes choisi le hamburger recommandé par la maison, « l’Izumo Special », avec mozzarella et provolone fondus, et tomate récoltée à Izumo. Nous avons avons également commandé des frites, dorées et croustillantes, pour accompagner nos hamburgers. Les portions n’étant pas énormes, vous aurez peut-être envie de recommander des frites ou un second hamburger, et vous auriez tort de vous en priver. Si vous avez envie de saveurs plus traditionnelles, les nombreux restaurants de soba sauront vous contenter, à moins que vous ne vous décidiez pour un en-cas à choisir parmi toutes les échoppes de la rue principale.
De 11h à 17h (prise des dernières commandes à 16h30) Fermé le mardi, mercredi et jeudi.
Pour le dessert, nous nous sommes rendues dans une chocolaterie ouverte récemment, Okinogami Blue Cacao’s.
Tanja : C’était la deuxième fois que je m’y rendais, mais la première fois que j’achetais quelque chose pour moi-même. J’ai pris un café au chocolat et j’ai tout de suite adoré. D’habitude je n’aime pas le café chocolaté car le chocolat est en général trop sucré, mais là ce n’était pas le cas. Le café et le chocolat étaient tous deux légèrement amers, et le lait venait adoucir le tout pour donner ce parfait mélange chocolaté.
Camila : J’adore le chocolat noir et amer, j’ai donc été ravie d’en trouver dans leur menu. J’ai pris une barre chocolatée à 70% de cacao, qui était délicieuse et fondante. J’ai aussi pris un café glacé, car il commençait à faire chaud et on allait devoir reprendre la route. Je n'avais pas la patience de laisser refroidir une boisson chaude, mais j’ai vraiment envie d’y retourner et cette fois-ci je prendrai tout mon temps pour en savourer une !
Après la pause café nous avons enchaîné sur une petite activité au Negaibina Museum Izumono-En. C’est un établissement qui expose des « negaibina », des décorations traditionnelles japonaises que l’on suspend. « Négaï » signifie « vœu » et fait référence aux poupées « hina » du festival des poupées Hinamatsuri, il s’agit donc de poupées à vœux. Un peu comme des poupées vaudou, mais en plus mignon ! Nous avons donc chacune réalisé notre propore petite poupée vaudou, en inscrivant un vœu sur un papier et en choisissant le lapin qui porterait ce message. Au moment de choisir un lapin, l’employée qui nous guidait nous donna le conseil suivant :
« Le visage de chacun de ces lapins est unique, leurs oreilles et vêtements aussi. Choisissez celui qui vous parle le plus. »
Jill : Je suis tombée amoureuse des petites oreilles courbées et du petit air inquiet du premier lapin que j’ai vu.
Nous mettons les vœux dans les poupées et les accrochons sur les cordes à vœu qui se trouvent à l’extérieur devant le musée. Il ne reste plus qu’à patienter...
Ensuite, nous voilà à nouveau sur nos vélos, direction la plage Inasa no Hama au nord-ouest d’Izumo Taisha. C’est là-bas qu’a lieu chaque année la cérémonie d’accueil des dieux. Pour nous y rendre, nous avons emprunté d’adorables petites routes de quartier, où s’alignent d’anciennes maisons décorées de fleurs en pots et de mini jardins. Les routes sont étroites et maisons et boutiques, dont les enseignes dépassent çà et là, sont collées les unes aux autres. Arrivées au sommet d’une rue en pente, les bâtiments s’écartent et la route s’ouvre sur une belle vue de la plage alors que nous entamons notre descente.
En face de l’accès piéton à la plage se trouve un élégant café : Izumo Amazake 173 (inasa) Coffee.
Camila : J’étais impatiente de découvrir ce nouveau café qui a ouvert juste en face de la plage, son étage allait enfin me permettre de prendre un peu de hauteur pour photographier le paysage !
Le café propose à la vente une large variété de boissons, quelques snacks et également un sel appelé Kamishio produit par un artisan local.
Tanja : J’avais déjà goûté à du amazaké, mais cela n’avait rien à voir avec l’amazaké servi chaud pour vous réchauffer les froids jours d’hiver.
Ici, il est servi avec de la glace et mixé dans du sirop, une version rafraîchissante de cette boisson traditionnelle. Même si l’on trouve dans « amazaké » le mot « saké », il n’y a pas d’alcool dedans. En revanche, l’amazaké contient beaucoup de vitamine B ainsi que beaucoup d’autres vitamines et minéraux. En plus d’être simplement bon, c’est aussi bon pour la santé !
Dans le café un escalier métallique en spirale mène à une mezzanine, où il est possible de s’installer à un comptoir à l’intérieur ou sur un banc de la terrasse extérieure. C’est l’endroit idéal pour une faire une pause, avec une superbe vue sur l’immense rocher Bentenjima, qui trône au milieu de la plage, orné d’un petit sanctuaire sur son sommet. Ce sanctuaire est dédié à une divinité de la mer, Toyotamahiko no Mikoto. Il fait véritablement partie du paysage et contribue à le rendre unique.
Comme nous étions prises par le temps, nous ne sommes pas restées pour une promenade sur la plage ni pour assister au coucher du soleil. Si votre emploi du temps vous le permet, restez pour l’admirer, car ce sont ces paysages de ciels flamboyants qui ont donné à Izumo son surnom de « terre sacrée du soleil couchant ». Mais avant de rendre nos vélos, une dernière découverte nous attendait dans le quartier de Taisha.
En chemin, nous sommes passées devant un café à chat : Animal Living. Cet endroit s’occupe avec le plus grand soin de ses pensionnaires à quatre pattes, vous pouvez y faire une donation sans crainte. Sur un côté de la rue Shinmon dori, c’est un grand bâtiment blanc qui ne paye pas de mine, avec une grande pancarte rose cartoonesque. Enishi no Kai, une organisation à but non lucratif, s’occupe de la gestion de ce café où deux chiens âgés vivent de façon permanente. La plupart des chats du café peuvent être adoptés. Des posters promouvant l’adoption d’animaux et des campagnes de stérilisation des chats errants (les chats sont capturés, stérilisés et identifiés, puis relâchés) se suivent sur les murs. Les succès du café côté adoptions sont également affichés avec des photos débordantes de sourires de nouveaux propriétaires. Ce lieu est idéal pour les amoureux des animaux qui désirent faire une pause avant de reprendre la route.
Jill : Comme je ne suis pas autorisée à avoir d’animal de compagnie dans mon appartement, je viens ici quand j’ai envie de passer du temps avec des chats... Ce qui m’arrive assez souvent !
Notre dernier arrêt fut l’aire de repos Roadside Station Taisha Goen Hiroba et son « ashiyu » ou bain pour les pieds. Un impressionnant magasin de souvenirs appelé Izumo Bussankan et un restaurant de soba se trouvent aussi sur place. Le bain de pieds est en accès libre et un distributeur automatique de serviettes vous en fournit pour 100 yens l’unité, vous ne repartirez donc pas les pieds humides. A côté du bain un panier met à votre disposition des coussins pour que vous soyez assis plus confortablement. L’eau chaude était un vrai réconfort après cette journée à vélo.
Camila : Je ne pense pas que j’aurais réussi à rentrer sans cette pause « ashiyu » ! J’avais mal aux pieds de toute cette journée de vélo et de marche, alors profiter de ce petit bain pour se relaxer et recharger les batteries a vraiment été salvateur.
Pendant que nous reposions nos pieds, nous avons commencé à discuter de cette journée et de ce circuit que nous pourrions à l’avenir partager avec nos familles et nos proches. Etre capable de visiter tout cela juste à la force de nos jambes nous laissait un fort sentiment de satisfaction.
Cette belle journée est passée beaucoup trop vite ! Afin de pouvoir retourner nos vélos de location avant 18 heures, nous avons pris le plus court chemin possible, en passant par les petites routes de campagne qui séparent les rizières. Assistance électrique activée pour aller plus vite et nous arrivons de justesse à 17h59 !
Tanja : Faire ce parcours à vélo n’était pas en soi difficile, il faut cependant avouer qu’à la fin nous étions sur les rotules (mais contentes !).
Impossible de prendre le temps de dîner avant de rendre les vélos, mais une fois rendus, il y a près de la gare une multitude de restaurants et de bars pour clôturer en beauté la journée. Il est de toute façon interdit de boire si l’on doit ensuite conduire au Japon (même à vélo), vous pourrez ainsi célébrer votre aventure autour d’un verre en toute sérénité.
Souvenirs de la journée :
J’ai acheté du pain à Rhubarb pour le lendemain et un porte-clé à Izumo Taisha avec les caractères chinois d’Izumo pour décorer mon sac à dos. J’aime beaucoup le design de ce porte-clé et ce logo se trouvait également sur des T-shirts et d’autres objets. Je regrette de ne pas avoir pris aussi le sticker pour le coller sur ma valise, maintenant il faut que je trouve un moment pour y retourner ! Le magasin de souvenirs à côté du bain de pieds avait un T-shirt avec des lapins et un portique torii, je l’avais repéré depuis un moment, alors je me suis fait plaisir. Nous avons également acheté des gâteaux en souvenir pour partager avec nos collègues. En écrivant ces lignes, je réalise que j’ai acheté pas mal de choses. (Tanja)
Le grand sanctuaire Izumo Taisha est connu pour ses bénédictions, j’en ai donc profité pour m’acheter un omamori (une amulette porte-bonheur) pour la santé et aider à la réalisation des vœux. Je sais que les omamori doivent normalement être portés sur soi pour plus d’efficacité, mais j’en voulais un pour protéger ma maison et ma famille des maladies, il orne donc ma porte d’entrée. C’est également un souvenir de cette belle sortie à chaque fois que je le vois. Il y avait bien sûr d’autres types d’amulettes sur le stand, mais pour le moment c’était celle-là que je voulais (maintenant je me dis que j’aurais pu en prendre une pour les études aussi). J’ai aussi acheté des gâteaux régionaux à Izumo Bussankan pour en ramener à la maison. (Camila)
Je ne tenais pas à acheter quoi que ce soit car je ne voulais pas avoir trop de choses et risquer de surcharger mon vélo, mais maintenant je regrette ! Fin mars début avril, une nouvelle année fiscale commence au Japon, le timing aurait donc été idéal pour prendre une amulette enmusubi omamori, pour faire de bonnes rencontres et garder de bonnes relations. Il y avait tellement de belles décorations à Negaibina Museum Izumono-en, un set de poupées représentant les 12 signes du zodiaque chinois et un beau mobile de fleurs de camélia me trottent encore dans la tête. Après le déjeuner je n’avais plus faim, mais en goûtant au café chocolaté de Tanja, j’ai compris qu’il me fallait revenir ici plus tard. Hormis une boîte de gâteaux locaux à partager avec les collègues, je suis revenue les mains vides, mais avec en tête tous les lieux à visiter la prochaine fois que j’ai envie de me faire plaisir ! (Jill)
Nos conseils en bref :
L’assistance électrique du vélo facilite la tâche, mais une journée entière à pédaler à travers la ville demande évidemment de l’énergie. Habillez-vous de façon à bien vous protéger du vent et n’oubliez pas de prendre de l’eau avec vous pour rester hydraté. Conservez de la marge dans votre emploi du temps, vous pourrez ainsi faire des pauses et rendre votre vélo avant l’heure limite. Nous vous recommandons également de jeter un œil à la « météo des cerisiers » (sakura forecast), afin de voir à quel moment les cerisiers de la région sont susceptibles d’être en fleurs. Vérifiez également si les restaurants, cafés et autres endroits auxquels vous souhaitez vous rendre sont ouverts le jour de votre visite. Dernier conseil : soyez prudent sur la route, restez attentif aux panneaux de signalisation et aux autres véhicules.
Nous avons fait une vidéo de notre sortie à vélo ! Cliquez sur le lien ci-dessous pour découvrir notre journée sous un autre angle.